dimanche 12 février 2023

Aide médicale à mourir : ma collaboration avec MÉMO-QC

J'ai eu la chance, dernièrement, d'écrire un texte pour Paraquad, la revue de MÉMO-Qc. Rappelons que MÉMO-Qc, est un organisme qui a pour mission de favoriser l’autonomie et d’améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap physique, avec une attention particulière portée aux personnes qui ont une lésion à la moelle épinière. La parution hiver 2022 avait pour thème l'aide médicale à mourir, et on m'avait confié la tâche d'écrire sur l'histoire de la loi.

Pour ce faire, je me suis longuement renseignée, j'ai épluché de nombreux articles et textes de loi, et me suis entretenue avec le Dr Georges L’Espérance, président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité, ainsi qu'avec Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit médical. 

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 Aide médicale à mourir : l’histoire de la loi

 

L’aide médicale à mourir a fait débat jusqu’à l’adoption de la loi au Québec en juin 2014 – mise en vigueur en décembre 2015 – et en 2016 dans le reste du Canada. Aujourd’hui encore, elle suscite beaucoup de questions. Qu’on soit pour ou contre, le droit à l’aide médicale à mourir fait son chemin dans notre société. Gros plan sur les moments et les personnes qui ont marqué l’histoire de l’aide médicale à mourir au Québec et au Canada.

 

« Si je ne peux consentir à ma propre mort, qui contrôle mon corps? Qui contrôle ma vie? » demandait Sue Rodriguez, cette femme atteinte d’une maladie incurable à qui on a refusé l’aide médicale à mourir en 1993. La question a beaucoup fait réfléchir dans les dernières décennies, si bien qu’il a fallu légiférer. Non seulement l’aide médicale à mourir est-elle devenue légale, mais les critères d'admissibilité se sont élargis et s’élargiront peut-être encore dans les années à venir.

 

Une compétence provinciale

Tout d’abord, il est important de comprendre que la santé est un champ de compétence provincial. Ainsi, chaque projet de loi est minutieusement étudié à l’intérieur de la province, passé en commission parlementaire, soumis à des consultations, des panels d’experts, des débats, des sondages, des votes, etc. Quand un projet de loi de ce type est discuté, la province doit être certaine que la loi proposée ne contrevient pas à des dispositions d’une loi fédérale, en particulier du Code criminel, qui relève du fédéral exclusivement.  Il est donc essentiel de s’assurer que les décisions prises par les provinces ne contreviennent pas au Code criminel, ce qui pourrait entraîner de graves conséquences pour les donneurs de soins.

 

Des personnes et des dates marquantes

 

Sue Rodriguez 

1993

CANADA – Refus de la Cour suprême

Sue Rodriguez, qui souffre de sclérose latérale amyotrophique, souhaite obtenir l’aide d’un médecin pour mettre fin à ses jours. Elle soutient que l’article du Code criminel qui interdit le suicide assisté est anticonstitutionnel. Le 30 septembre 1993, cinq juges de la Cour suprême du Canada contre quatre déclarent que l’article est constitutionnel et qu’il ne viole pas La Charte des droits et libertés. L’aide médicale à mourir est donc refusée à Sue Rodriguez. Cette dernière se suicide néanmoins avec l’aide d’un médecin dont on ne connaîtra jamais l’identité. 

 

La quête de Sue Rodriguez pour obtenir l’aide médicale à mourir n’a pas porté fruit pour la demanderesse, mais il a semé des graines pour le futur dans l’opinion publique.

 

Vingt ans plus tard…

 

2013

QUÉBEC - Le projet de loi 52 est déposé 

Le projet de loi 52, ou la loi sur les soins de fin de vie, est déposé par Véronique Hivon, ministre responsable du dossier Mourir dans la dignité. Ce projet vise à garantir aux personnes en fin de vie l’accès à des soins dignes et respectueux de leurs volontés.

 

Le projet de loi 52 est adopté le 5 juin 2014, puis entre en vigueur le 10 décembre 2015.

 


Kay Carter

 

6 février 2015 

CANADA - Arrêt Carter 

Kay Carter est atteinte d’une maladie dégénérative de la colonne lombaire qui lui inflige des souffrances qu’elle juge intolérables. Mme Carter réclame le droit d’obtenir l’aide d’un médecin pour mettre fin à ses jours. Les demandeurs dans l’affaire Carter contestent plusieurs articles du Code criminel qui interdisent d’avoir recours à l’aide d’un médecin pour mourir. Les juges de la Cour suprême du Canada déterminent, à l’unanimité, que l’interdiction de l'aide médicale à mourir, pour les personnes qui souffrent de maladies graves, va à l’encontre de La Charte des droits et libertés. 

 

Loi C-14

En réponse à l’arrêt Carter, des articles de loi en lien avec l’aide médicale à mourir sont modifiés dans le Code criminel et le projet de loi C-14 est adopté au Canada le 7 juin 2016, modifiant ainsi le Code criminel. Il est désormais possible, pour les gens atteints de maladie grave et incurable - dont la mort est raisonnablement prévisible -, d'obtenir l’aide d’un médecin pour mettre fin à leurs jours.

 

Jean Truchon et Nicole Gladu

 

11 septembre 2019

QUÉBEC - Jugement Truchon-Gladu 

Nicole Gladu et Jean Truchon sont deux personnes lourdement handicapées, mais ne sont pas en fin de vie. Nicole Gladu souffre du syndrome post-poliomyélite et Jean Truchon est atteint de triparalysie depuis sa naissance, à quoi se sont ajoutées de multiples pathologies après un accident en 2012. Le deux souffrent de douleurs qu’ils jugent intolérables et demandent l’aide médicale à mourir. Avec l’aide de leur avocat Jean-Pierre Ménard, ils contestent la loi fédérale qui stipule que seules les personnes dont la mort est « raisonnablement prévisible » peuvent avoir recours à l’aide médicale à mourir. Ils contestent également la loi du Québec qui ne permet qu’aux personnes « en fin de vie » d’obtenir l’aide médicale à mourir. Les deux contestations s’appuient sur la décision de la Cour suprême de février 2015 qui n’a jamais émis de telles restrictions. Madame la juge Christine Baudouin, de la Cour supérieure du Québec, leur donne raison dans sa décision du 11 septembre 2019, déclarant que ces deux critères sont inconstitutionnels et que les gouvernements doivent appliquer les règles établies par la Cour suprême du Canada.

 

Le 12 mars 2020, le critère de fin de vie est abandonné au Québec. Ainsi, les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable, qui éprouvent des souffrances ne pouvant pas être soulagées à leur satisfaction, peuvent obtenir l’aide médicale à mourir et ce, même si elles ne sont pas en fin de vie.

 

Voici désormais LES CRITÈRES POUR AVOIR ACCÈS À L’AIDE MÉDICALE À MOURIR

  • Être admissible à des soins de santé financés par l’État
  • Être majeur et être apte à prendre ses décisions
  • Avoir un problème de santé grave, irrémédiable et incurable
  • Les souffrances doivent être intolérables et ne peuvent être apaisées dans des conditions jugées acceptables par le patient
  • Faire la demande volontairement sans pression extérieure
  • Avoir été informé des moyens disponibles autres pour soulager ses souffrances

 

 

Dépôt du projet de loi C-7 au fédéral

Le 5 octobre 2020, le projet de loi C-7, qui propose des modifications à la loi canadienne concernant le critère de mort raisonnablement prévisible, est déposé au fédéral. 

 

Adoption du projet de loi C-7

Le projet de loi est adopté le 17 mars 2021. Ainsi, des modifications à la loi canadienne de l’aide médicale à mourir entrent en vigueur, permettant aux personnes répondant aux critères de l’aide médicale à mourir et dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, d’obtenir l’aide médicale à mourir. Notons que la loi demande toujours que la personne fournisse un consentement éclairé pour s’assurer qu’elle ne subit pas de pressions ou d’influences externes.

 

Beaucoup de chemin a été parcouru dans la dernière décennie, et ce n’est pas terminé. En 2021, une Commission spéciale, qui a pour mandat « d’étudier les enjeux liés à l'élargissement de l'aide médicale à mourir de manière anticipée pour les personnes en situation d'inaptitude, tel que la maladie d’Alzheimer »[1], a entamé ses travaux. Un comité a également été mis sur pied pour étudier la possibilité d’offrir l’aide médicale à mourir aux mineurs matures et aux gens atteints de maladie mentale. Les conclusions de la Commission spéciale et du comité sont attendues dans les 12 à 24 mois.


Dernière mise à jour → 


Le 8 décembre dernier (2021), un rapport de la Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie a été déposé à l’Assemblée nationale. 


Initiative transpartisane, la commission spéciale était composée de 11 membres élus de l’assemblée nationale, dont six députés du gouvernement et cinq députés des groupes d’opposition. 


La commission s’est divisée en deux phases : la première visait à entendre différents experts et la deuxième donnait la parole aux citoyens et aux organismes. La commission a également mené une consultation en ligne dont l’objectif était de connaître l’avis de la population. 


Trois grandes questions étaient au cœur de la commission : l’amm peut-elle être donnée aux personnes inaptes par l’entremise d’une demande anticipée? Les personnes dont le seul problème médical est un trouble mental devraient-elles avoir accès à l’amm? Si oui, sous quels critères?


 Plusieurs questions ont alimenté les réflexions des parlementaires, dont l’autodétermination des personnes atteintes de troubles neurocognitifs, le respect de la dignité, le meilleur accès aux soins de santé, la difficulté à prévoir l’évolution des troubles neurocognitifs, l’évaluation de la souffrance, les possibles dérives, etc.


Des recommandations ont été formulées suite aux travaux de la commission, dont celle que l'accès à l'aide médicale à mourir soit élargi aux demandes anticipées pour les personnes ayant reçu un diagnostic de maladie neurodégénérative comme l’Alzheimer. C’est maintenant au ministre de la santé Christian Dubé de décider s’il dépose un projet de loi suite à cette recommandation. 


La Commission ne recommande toutefois pas, pour le moment, l’élargissement de l’accès à l’amm pour les personnes dont le seul problème médical est un trouble mental, car comme l’explique le député libéral David Birnbaum, « Il n’existe pas un consensus parmi les professionnels de la santé quant à l’incurabilité des troubles mentaux, pas plus sur le caractère irréversible de ceux-ci. »

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Sources :

Au Québec :

Légis Québec : LOI CONCERNANT LES SOINS DE FIN DE VIE

Gouvernement du Québec – Aide médicale à mourir

Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité

Fédération médicale étudiante du Québec – L’évolution de l’aide médicale à mourir au Québec

 

Au Canada :

Santé Canada – services – aide médicale à mourir

Sénat du Canada – Le projet de loi sur l’aide médicale à mourir à l’étude au Sénat

Gouvernement du Canada - Aide médicale à mourir

L’association du barreau canadien – Victoire pour l’aide médicale à mourir

samedi 15 janvier 2022

Portraits de personnes handicapées - Karine (4)

La vie d'avant

Y’a pas grand-chose qui me manque de ma vie d’avant. C’est vrai qu’il y a l’Ataxie maintenant, sauf que moi, en tant que personne, je me suis retrouvée, et je vais bien mieux. Avant, j’étais vraiment malheureuse. Oui, peut-être que mon physique allait bien, mais ma tête était maganée. L’Ataxie m’a fait réaliser des choses. Ça m’a fait comprendre qu’il y a des choses pires que ça dans la vie. Comme les problèmes de santé mentale. Si ça ne va pas bien dans ta tête, ça n’ira pas bien nulle part. Ça a toujours été difficile pour moi de trouver ma place dans la société. J’étais vraiment affectée par le regard des autres et j’avais toujours peur d’être rejetée. L'Ataxie a fait en sorte que je m’en fous complètement maintenant. C’est rien ce que le monde pense de toi! Et puis maintenant le fait que j’ai un “handicap”, ça m'ouvre des portes. Et j'ai de l’aide du gouvernement. Je fais partie du monde esti! Sinon on n’aurait jamais su qui j’étais. Comme personne ordinaire, j’avais l’impression que j’avais pas le droit d’exister comme les autres. Mais maintenant, je sens que j'ai le droit d'être là.



Portraits de personnes handicapées - Karine (3)

Avant, je me projetais

Avant, je me projetais beaucoup. Je me disais : “plus tard je vais partir d’ici, je vais avoir une maison, faire des voyages, etc.” Mais ça me faisait du mal, parce que je faisais des projections, mais ça n'arrivait pas.


Maintenant, l’avantage, c’est que j’ai pas le choix de m'arrêter. Tout est sur le frein. Vu de l’extérieur, ça ressemble à ça. Mais à l’intérieur, il se passe beaucoup de choses. Je vis au présent au lieu de penser au futur.


J’apprécie mieux les petits moments, les petites choses de la vie. Admirer la nature, prendre des photos des beaux paysages, flatter mes animaux, colorier des mandalas. Hier, je suis allée ramasser des feuilles pour les admirer. Juste ça, ça m’a rendue heureuse! 



 

 

 

Portraits de personnes handicapées - Karine (2)

Demander de l'aide 

Faut pas avoir peur de demander de l’aide aux gens autour de toi parce que oui, c’est toi qui fais le plus gros de la job, sauf que tu peux pas t’aider tout seul. J’ai pensé longtemps que j’allais être capable de m’en sortir seule, mais ça m’a pété dans la face. T’as besoin d’aide, t'as besoin de l’expertise des autres, t’es pas bonne dans tout. C’est aussi en parlant aux autres que t’apprends sur toi. Les gens sont importants. Je ne suis pas capable de détester les gens. Je respecte les gens et leur parcours de vie, leurs souffrances. Si y’en a un qui est désagréable avec moi, je vais penser : ah, lui il ne va pas bien dans sa tête. Ça arrive, je sais, je suis passée par là. Moi j’vais pas être désagréable avec lui. Non, j’vais pas jouer au jeu qu’il veut. 



Portraits de personnes handicapées - Karine (1)

Éric

Je suis super proche de mon grand frère, on a tout vécu ensemble, on est pas mal à la même place. Mon frère a eu bien des blessures, bien des problèmes dans sa vie. C’est pour ça qu’on se comprend. Quand il était jeune, il se faisait intimider ; moi aussi. Mais il ne pouvait pas vraiment me défendre: il avait ses problèmes. Et je pouvais pas vraiment le défendre, moi non plus je n’allais pas bien. Nous deux on allait pas bien. Après il s’est excusé de pas avoir été le frère que j’aurai voulu. Il est parti de la maison il y a 2-3 ans. J’ai trouvé ça difficile. Quand il est parti, je me suis retrouvée toute seule, loin de mon confident. Parfois je lui demande si je peux aller chez lui, décompresser. Il comprend, il me connaît. Ça me  fait du bien, j’ai besoin de sortir. Son appartement est pas vraiment accessible - y’a des marches fatigantes pis y’a pas de rampe -  mais mon frère est là, il m’aide. Tant que je suis pas chez nous! Juste le fait d’être ailleurs… C’est étouffant de tout le temps être avec ses parents… J’ai beau les aimer mais… J’ai besoin de mes moments. Mon frère y est tout seul, y’a la paix, lui. J’ai hâte d’être là moi aussi. D’avoir la paix.

Par rapport à ma maladie? Il est comme moi : il sait que je suis capable de me relever. C’est pas ça qui va m’arrêter. Pour lui c’est pas une fatalité, c’est pas assuré que je vais être en chaise roulante. Non, c’est un jour à la fois. 


Portraits de personnes handicapées - Ma démarche

Les personnes handicapées ne sont pas assez présentes en société. C'est un fait, on les voit peu. Pourtant selon l'Office des personnes handicapées du Québec, elles ne représentent pas moins de 16% de la population. Plus d'une personne sur dix. Il y a néanmoins encore un voile invisible entre elles et les personnes valides. Depuis que je suis passée derrière ce voile, je me demande comment retourner de l'autre côté, tout en étant indéniablement différente. Comment faire pour que les gens cessent de tourner la tête quand je passe? Comment redevenir incognito? Cet incognito que je chérissais tant. Je suis arrivée à des pistes de réponses avec le temps, notamment en suivant la page Facebook Humans of New York, où l'auteur, Brandon Stanton, photographie des gens qu'il rencontre et leur donne la parole, pour ensuite partager leur histoire avec nous. Des prisonniers, des drogués, des vieillards, des itinérants, des prostitués, des condamnés, etc. Des gens normaux aussi. Une foule d'expériences de vie souvent éloignées de celles des lecteurs, qui sont pourtant des milliers, chaque fois, à répondre avec bienveillance et humanité. Parce qu'on s'identifie ; on réalise rapidement que derrière ces histoires, ce sont des humains, mus par le désir d'aimer et d'être aimés, de s'épanouir, d'appartenir, et avec un peu de chance, de toucher au bonheur. Les mêmes préoccupations que tout le monde, incluant les personnes handicapées. Je songeais donc depuis un bon moment à faire des portraits de personnes handicapées. Pour les humaniser et normaliser cette expérience de vie pas si rare. De plus, alors qu'on parle la plupart du temps des handicapés sous l'angle des obstacles et des misères, j'avais surtout envie de montrer leurs joies, leurs rêves et leurs réussites. Pour qu'on arrête de les fixer du regard en les voyant passer. Pour qu'elles ne soient plus perçues comme des créatures étranges et malheureuses, mais plutôt comme des humains, avec une histoire de vie un peu différente, comme tout le monde.  

jeudi 25 novembre 2021

Communiqué de presse

Je suis inscrite au cours de "Rédaction et communications publiques" cette session-ci. Dernièrement, alors que j'apprenais à rédiger un communiqué de presse, une amie d'une amie m'a demandé si je pouvais l'aider pour un projet. 

Son message allait comme suit : 

 

Bonjour,
Je suis à la recherche d’une personne pour me donner un coup de main à préparer le lancement de cette chanson et son vidéoclip, projet que j’ai réalisé comme artiste indépendante, avec plusieurs artistes au Québec, États-Unis, Inde, etc.
Je manque de temps pour tout faire : rédaction du communiqué de presse, répertorier journalistes, contacts de diverses organisations interculturelles, préparer des envois courriels, etc. L’idée est diffusion de l'invitation à l’événement web de lancement.

      

Je venais tout juste, pour mon cours, de livrer un communiqué de presse (fictif) pour annoncer l'ouverture d'un comptoir de légumes au marché Atwater. Je me sentais d'attaque. 

J'ai donc dis oui.

J'ai rencontré Geneviève pour bien comprendre son projet et connaître un peu la personne pour qui j'allais parler. 

Puis je me suis mise à l'écriture. 

Voici le communiqué de presse que j'ai rédigé : 

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Communiqué


Pour diffusion immédiate



Lancement de la nouvelle chanson Kune de l’artiste Geneviève Labbé


Montréal, le 14 novembre 2021. - L’auteure-compositrice-interprète Geneviève Labbé présente sa nouvelle chanson Kune le 23 novembre prochain lors d’un lancement par visioconférence, en compagnie des musiciens-artistes qui ont participé au projet musical. L’événement, qui se déroulera en direct sur la page Facebook du regroupement Artistes pour la Paix, a pour objectif de célébrer la sortie de la nouvelle chanson et d’expliquer le processus créatif de cette œuvre-collaborative qui réunit des artistes des quatre coins du monde.

« Le mot Kune signifie « ensemble » en esperanto, explique Geneviève Labbé. Cette chanson évoluait en moi depuis au moins 3 ans, et pour la réaliser, j’ai voulu rassembler des gens que la vie avait mis sur mon chemin. Finalement la création collective rassemble plus de 20 artistes de partout dans le monde (Apache, Innu, Peul, Hébreu, Québécois, Hindou, Camerounais, Bengali, Persan, etc.) ! C’est une chanson que nous avons créée par amitié, et qui exprime le vent qui nous relie tous, l’harmonie, l’ouverture, la douceur et l’espoir. De faire émerger la beauté de l’être humain, c’est une des plus belles choses que l’art peut faire », termine l’artiste.

À propos de : Geneviève Labbé est une auteure-compositrice-interprète. Elle crée en 2008 l’album pour enfants Sous un même soleil, puis en 2015 l’album Dunes, qui s’adresse à un public plus large. Artiste engagée pour la paix, elle présente ses chansons en spectacles et anime des ateliers de médiation culturelle depuis plusieurs années. En parallèle à ses nombreux projets artistiques, Geneviève Labbé travaille avec les nouveaux arrivants au Québec.


Renseignements

Geneviève Labbé

no de téléphone

courriel

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Quand j'ai envoyé le communiqué à Geneviève, elle m'a répondu qu'elle souhaitait qu'on y parle du contexte de création et des artistes-collaborateurs. Je lui ai expliqué que j'avais créé un communiqué de presse classique, qui servait à annoncer l'événement de façon neutre, sans faire de promotion. Je lui ai suggéré d'ajouter les éléments souhaités à l'intérieur de la citation, qui permet plus de liberté. Il y a eu un silence d'une semaine où elle ne m'a pas réécrit, puis elle m'a appelée pour me dire qu'elle avait consulté une personne en communication et un rédacteur, qui ont tous deux approuvé mon communiqué de presse. 

Finalement, dans l'envoi aux journalistes, il a été utilisé presque tel quel. J'ai cependant repéré certains éléments qui ont été ajoutés (dont une phrase au passé simple qui m'a fait grincer des dents!). Pour le reste, j'ai trouvé que c'était une belle invitation.

Voici l'envoi final : 




INVITATION AUX MÉDIAS FRANCOPHONES ET ANGLOPHONES
Lancement de la nouvelle chanson Kune de l’artiste Geneviève Labbé


L’auteure-compositrice-interprète Geneviève Labbé invite les médias au dévoilement de la nouvelle chanson et du vidéoclip Kune le 1er décembre à 19h, lors d’un lancement avec les artistes collaborateurs de l’œuvre. L’événement sera un webinaire bilingue de 30 minutes sur Zoom, auquel les médias sont invités et que le grand public pourra suivre en direct sur la page Facebook du regroupement Artistes pour la Paix.
 
Pour rejoindre l’évènement* Web de lancement, mercredi le 1er décembre, 19 h :
 * Inscription non-obligatoire

Au plaisir de vous rencontrer !


Communiqué de presse (en français)
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

 
Lancement de la chanson Kune de l’artiste Geneviève Labbé et plusieurs artistes collaborateurs
 

Victoriaville, le 24 novembre 2021 - L’auteure-compositrice-interprète Geneviève Labbé présente le 1er décembre prochain sa nouvelle chanson Kune lors d’un lancement par visioconférence, en compagnie des musiciens-artistes qui ont participé au projet musical. L’événement, diffusé en direct à 19 heures sur la page Facebook du regroupement Artistes pour la Paix, a pour objectif de célébrer la sortie de la nouvelle chanson et d’expliquer le processus créatif de cette œuvre collaborative qui réunit des artistes des quatre coins du monde. 
 
« Le mot Kune signifie « ensemble » en espéranto, explique Geneviève Labbé. Cette chanson évoluait en moi depuis 3 ans, et pour la réaliser, j’ai voulu rassembler des artistes que la vie a mis sur mon chemin.  Finalement, la création collective rassemble plus de 15 artistes de partout dans le monde (Apache, Innu, Peul, Juif, Québécois, Indien, Camerounais, Bengali et Persan)!  C’est une chanson que nous avons créé par amitié, une chanson habitée de voix à la fois libres et unies. Elle évoque l’harmonie, l’ouverture et l’espoir. De faire émerger la beauté de l’être humain, c’est une des plus belles choses que l’art peut faire », termine l’artiste.
 
La musique fut composée par Geneviève Labbé au piano et les arrangements composés avec Ovide Coudé à la basse, Khosrow Maghsoudi au kamânche persan et Jean-François Sauriol au violoncelle.


Pour visionner l’évènement de lancement sur la page Artistes pour la paix (mercredi le 1er décembre à 19 heures):
https://www.facebook.com/ArtistespourlaPaix
 
Lien Youtube pour le vidéoclip KUNE (disponible dès 19h45 h le 1erdécembre) :
https://www.youtube.com/watch?v=YXWN3FvVnWo
 

À propos de Geneviève Labbé
Geneviève Labbé est une auteure-compositrice-interprète. Elle crée en 2008 l’album-jeunesse Sous un même soleil, dont elle présente les chansons lors de 200 spectacles au Québec et en Inde. Puis en 2015 elle offre au grand public l’album Dunes, aux fusions pop-jazz et aux thèmes mystiques. Artiste engagée pour la paix, elle réalise des projets de médiation culturelle depuis plusieurs années, dont la comédie musicale La rivière en toi. En parallèle à ses projets artistiques, Geneviève Labbé travaille avec les familles réfugiées arrivant au Québec.


Pour télécharger la liste des artistes et musiciens du projet KUNE,  une image promotionnelle pour diffusion ainsi qu'une copie pdf de ce communiqué de presse, cliquez sur les boutons de couleurs sous ce texte.
 

Renseignements : 
Geneviève Labbé
courriel

téléphone

Aide médicale à mourir : ma collaboration avec MÉMO-QC

J'ai eu la chance, dernièrement, d'écrire un texte pour Paraquad , la revue de MÉMO-Qc. Rappelons que  MÉMO-Qc, est un organisme qui...